Comme nous l’avons vu, la communication citoyenne s’adresse aux citoyens dans le but de promouvoir l’intérêt général. Ainsi, originellement, la communication citoyenne ne s’adresse pas aux consommateurs, mais à des administrés et est considérée comme faisant partie de la communication publique.

 

 Qu’est-ce que la communication publique ?

Mère de la communication citoyenne, la communication publique est, également, une communication d’intérêt général. Obligatoire de par la Loi, elle est émise par les administrations, les collectivités territoriales et les organismes publics et constitue un service public à part entière. Assurée par des professionnels travaillant dans ces institutions, elle s’adresse à l’ensemble des citoyens. Les appels d’offres publiques sont émis pour faire appel aux services d’agences de communication spécialistes.

Outre ces aspects légaux et réglementaires, la communication publique comprend :

  • La communication citoyenne : qui appelle à la sensibilité sociale et sociétale des citoyens et crée une relation de proximité dans le but de les sensibiliser ou de les faire agir
  • La communication politique : qui appelle au soutien d’opinions dans le cadre de débats politiques ou d’élections
  • La communication sociale : qui appelle à influencer ou à modifier des comportements sociaux ou d’ordre sociétal.

 

 

Quelles sont les différences entre communication sociale et communication citoyenne ?

Il demeure des ambivalences entre la communication citoyenne et la communication sociale. Le plus souvent, la communication citoyenne consiste à réaliser des actions locales ou nationale appelant au civisme, par l’information ou de la sensibilisation… L’objectif principal est le changement de comportement. Or, la communication sociale à elle aussi pour objectif de modifier des comportements, mais cela passe par l’influence, le changement d’opinion. Elle va donc souvent à l’encontre de ce que pense son destinataire et nécessite un dialogue et une proximité pour être pleinement efficace.

C’est en quelques sortes les prémisses à la communication citoyenne, c’est à dire au changement de comportement, puisque pour qu’il y ait des actes, il faut en amont connaître les raisons d’un comportement, analyser la culture sociale des individus concernés.